Une présidence différente puisque socialiste...

Publié le par Jean-Philippe GARCIA

Dans 7 mois, presque jour pour jour, la France aura un nouveau Président de la République. Dans sept semaines, là encore presque jour pour jour, les socialistes auront leur candidat. Je ne confonds pas les deux échéances. Mais l’une ne va pas sans l’autre et ce que nous avons à faire dans sept semaines, c’est anticiper la décision que les français prendront dans sept mois. Nous sommes donc devant un choix important : celui ou celle qui affrontera en notre nom la droite ou l’extrême droite sera vraisemblablement le prochain Président de la République. Cela dépend de nous... Nous sommes conscients que les caractéristiques, les qualités, les talents de celui ou celle que nous choisirons compteront. Mais, en même temps, une élection présidentielle ne se gagne pas simplement sur le talent, la qualité, la compétence de l’une ou de l’autre. La victoire sera provoquée par une force, une cohérence, un projet, bref une ambition collective, la nôtre. Aujourd’hui, nous organisons une primaire devant les militants socialistes avec trois candidats. Nous avons tous, ou presque tous, nos préférences qui tiennent à notre histoire ou à des cheminements singuliers ; mais ces préférences ne peuvent pas être présentées comme des divisions. On peut préférer l’une ou l’un aux autres, tout en sachant que celui ou celle des trois qui sera choisi, sera le candidat de tous. Nous avons la confirmation que le Parti Socialiste ne manque pas de talents ; je veux rassurer tout le monde, ils ne se limitent pas à trois. Mais, c’est bien d’être sûrs d’en avoir au moins trois. Nous savons bien que nous sommes dans une étape tout à fait essentielle pour gagner, mais c’est le Parti Socialiste qui doit être la force motrice ; il y en aura un ou une qui sera nécessairement en avant, parce qu’il y en aura un ou une, si nous gagnons, qui sera Président de la République, mais d’une présidence différente puisque socialiste, une présidence qui assume l’autorité nécessaire mais qui est capable de la partager. Il faut de l’ambition et jamais une ambition, même individuelle, n’est illégitime lorsqu’elle est au service d’une cause. La seule ambition que nous portons tous est notre idéal et celui-là, nous voulons le faire gagner. Et, quoi qu’il en coûte, il sera victorieux de l’étape des primaire du 16 ou du 23 novembre.

François HOLLANDE

Premier Secrétaire

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